danse traditionnelle bafang

Le chef détient son pouvoir des ancêtres, par conséquent, il n’a de compte à rendre à personne, sinon à eux. Une cérémonie particulière est aussi prévue pour les enfants de Nwala, lesquels sont les Serviteurs du Roi. Dans cette approche, ces représentations à travers les pratiques et les rituels spécifiques légitiment le temps qui permet à la famille du défunt d’exprimer son inquiétude, de verbaliser ses ressentis, de recréer dans un espace précis une nouvelle relation avec le disparu.[28]. Ainsi, les Bamilékés sont les frères du groupe des Bamouns qui ont décidé de traverser la rivière du NUN, en dépit de leur connaissance du mythe de l’Égypte antique qui disait que « l’eau de couleur noire apporte le chaos, les malheurs, la malchance ». 14h45 au Foyer communautaire à Maniko avec : -d'un côté la délégation de la Commune de Bandja, -de l'autre, la délégation de CODEPOUANTOU menée, par son Président Wambé Bük Ngõh MBOUTHIEU, Norbert, assisté du SG Mba Téh Tieuna LEUNA, Demostaire et de la Trésorière Mme DEUBOU, Kake est un Petit village situé à quatre, village d'environ 1500 âmes qui officiait, VISITEZ LES SOCIETES ET ENTREPRISES DES BABOUANTOU, trouvez tous vos établissements scolaires ici, La rivalité entre Rome et Paris complique. Tout d’abord, l’accès au statut d’ancêtre est soumis à certaines conditions. BANGOUA Comme Batoufam il fut fondé par un chasseur venu de Badrefam. Ce lieu ne se trouve pas forcément en forêt mais toujours à la chefferie, dans un endroit très reculé. Parmi les enfants dotés de pouvoir surnaturels, les bamiléké rangent aussi tous les enfants sortis au moment de l’accouchement par les pieds, s’il s’agit d’une fille, on l’appellera « Metchum » (celle qui atterrit par les pieds), dans le cas contraire, il se nommera « Tachum » ou « Tchumtchoua » (celui qui atterrit par les pieds).Le premier enfant du roi né après les neuf mois d’initiation dans le La’akam porte automatiquement soit le nom de « Tou’kam » (trophée de La’akam) ou celui de « Pouo’kam » (trésor du La’akam). Avec culture-kamite.com donc nous continuerons notre œuvre de divulgation de nos valeurs kamites afin que cela se sache. Rappelons que les Égyptiens anciens n’appelaient pas leur pays « Égypte ». Au départ la population était tres têtue et pratiquait la sorcellerie grâce à laquelle elle était difficilement vaincue. Contact: culturekamite@gmail.com |, Blackout: Comment l’Argentine a ‘éliminé’ les Africains de son histoire et de sa conscience. Quel est donc l’autorité suprême du grand ouest ! Les marchés des chefferies se tenaient sur la grande place où se pratiquaient habituellement les grandes coutumières. A la fin de la cérémonie le sacrificateur remet une poignée de terre ramassée à cet endroit au chef. La construction d’un espace et d’un statut social pour le corps dans le contexte mortuaire interroge la place des défunts dans les représentations collectives. Le Nkeng, comme la queue de cheval et le Ndop est présent dans toutes les cérémonies. Ils peuvent agir sur les vivants, pour le bien-être de leurs descendants, ou encore pour les punir s’ils ne respectent pas les coutumes ou transgressent, dans leur vie quotidienne, les traditions et les interdits. Ils sont qualifiés ainsi parce qu’ils permettent d’entrer en contact avec Dieu. La galanterie commande au mari de rendre la politesse à la maman lors du second accouchement, le deuxième enfant de la famille a donc toutes les chances d’être le grand-père maternel s’il est de sexe masculin ou la grand-mère maternelle dans le cas contraire. Ne pouvant avoir la mainmise sur l’ensemble de leur territoire, ils nommaient des notables qui les remplaçaient dans les différents quartiers du village. BANDJOUN En bamiléké Djo signifie acheter ou acheteur. Il est souvent pensé qu’un enfant Bamiléké non circoncis ne peut pas faire l’amour. Dans la spiritualité bamiléké, l’être humain est considéré comme étant double dans sa constitution : d’un côté il est physique, visible et de l’autre il est âme spirituel et invisible. Ces conditions semblent effectivement être généralisables, nous nous y intéresserons de manière plus différenciée par la suite. – Le pouvoir militaire : après consultation des « mékemlevou’o » ou conseil des neuf, le chef déclare la guerre ou conclut la paix. A la fin d’un débat houleux, voici ces noms de mois en Bamena traduits en Bamiléké Medumba (Bagangté) depuis 1976 : Désherbage des champs des paresseux (effet de 1ère chaleur). L’un comme l’autre participent du monde réel. Pendant cette période, on l’enduit d’une pâte végétale rouge appelée « ppe » qui nourrit les cellules et accélère la croissance. Toutefois, il convient de mentionner que toute personne n’a pas accès à cette deuxième étape, soumise à une catégorisation du corps du défunt. Ils sont des endroits où la puissance de Dieu est plus manifeste que partout ailleurs. C´est ainsi que l´on les a appelé les Mvilok (les Vhi qui sont partis s´installer sur les pierres et sont solides et durs comme la pierre et le fer. Ceper, tome I, Douala, (1984)v Nkamgang, Martin, Sop Nkamgang, Martin et Kayo, Patrice : Les proverbes bamiléké, Edition des auteurs, 1970, 63 pv Pairault 1990, Raillon 2000, Hatcheu 2003 : « De L’informel Au Formel : Le défi de la bancarisation des tontines en Afrique »v PINGHANE YONTA, Achille : Mémoire d’obtention du diplôme d’Etude Approfondies (D .E. Pour l’homme bamiléké, la fécondité apparait donc comme un moyen d’affirmation de soi au sein de la société et une voie d’entrée dans la cosmogonie puisqu’il est important pour lui d’avoir des descendants qui lui feront des sacrifices après sa mort. Cette danse est exécutée à l’occasion des funérailles d’un tradipraticien ou lors de grandes manifestations au village. On appela cette terre, fù ‘sap. Le bamiléké-bafoussam continuera à se ramifier pour donner naissance, au fil du temps, à des dizaines de variantes dialectales, elles-mêmes possédant des sous-variantes plus ou moins négligeables. Dans une chefferie, on peut dénombrer une centaine de sociétés qui peuvent être réparties en deux ensembles : Les sociétés politico-administratives. Il s’agit en fait d’une véritable dynastie. [24] WABO SOUOP KAMDEM, chef du village Chengne, est l’un des multiples villages du royaume Baham. Après les déclarations d’innocence jurées par les parties en présence, celle – ci se dirigeait vers le menteur et sa culpabilité était ainsi consommée. Le marché est un espace organisé avec ses institutions et ses règles, que chacun des intervenants, vendeurs, artisans, etc., maîtrisent et appliquent selon un ordre irréversible et permanent. Les magni[43] (mère des jumeaux) doivent toujours en avoir dans leur sac. La concrétisation des fiançailles : Lorsque la famille du fiancé décide qu’il est temps de procéder à l’union, celle-ci se rend chez le père de la promise. Parmi ces symboles au nombre inestimable, on distingue au rang des plus récurrents, le Ndinndim qui a pour pouvoir d’assurer la protection. Elles ont le droit de payer une dot au père d’une jeune fille, choisie par elles comme épouse d’un de leurs fils avant de soumettre le projet au chef qui ne fait qu’entériner. Khe veut dire aussi en bamiléké : brûlé, noircir, noir, etc. La fécondité est ainsi l’un des signes marquant la réussite personnelle, car pour entrer et progresser dans les sociétés traditionnelles, “il faut avoir beaucoup de femmes, beaucoup d’enfants, beaucoup de biens”[16] . Pourquoi les gouvernements tunisiens, algériens et marocains font de l’arabisation la clé de voûte de leur politique pour leur pays ? Dans la communauté Bandjoun, les noms les plus couramment affectés aux deuxièmes bébés jumeaux sont Tuemgne, Nemgne pour les garçons et Gueamgne, Nghomgne pour les filles. Ce sont donc les femmes qui sont responsables de la qualité de la succession de leur mari. Appartiennent à cette catégorie les noms comme Kengne, Talla, Mela, Kuaté, Bakam. [17] HURAULT J., 1962, La structure sociale des Bamiléké, Mouton & Co., La Haye. Les produits de l’échange : Bien que la place de l’élevage dans les échanges et le commerce semble modeste, ses produits faisaient l’objet d’un commerce important : – La chèvre, bétail le plus répandu, dont les os, les cornes et les peaux étaient utilisés dans les secteurs artisanaux comme la literie, les instruments de musiquesØ Les porcs, notamment à Dschang. LA PREPARATION AU MARIAGE ET A LA VIE D’ADULTE. Européade, l'Europe de la danse traditionnelle En Angleterre, Folk Roots tient le calendrier des festivals d'Europe, de Belgique en particulier. La première pour la consommation du père, la seconde pour bénir la jeune fille. Elle est joyeusement agitée par les femmes ou agitée comme une lance par les hommes pendant les cérémonies pour rythmer la danse. Nous allons avancé pour faire en sorte à demontrer que notre vie est rythmée par la science. Aussi c’est dans les forêts sacrées que les guérisseurs, « Kam si » et les guérisseuses ou « Mani si » vont cueillir les plantes et les herbes pour la pharmacopée traditionnelle. Ceci revient à dire que la famille de ce dernier n’organisera point ses funérailles car c’est cette cérémonie qui marque l’intégration du défunt dans le collège des ancêtres de la communauté et le repos dans la paix des ancêtres[40] . Il n’existe pas d’armée permanente, en cas de guerre, toute la population mâle est mobilisée dans le cadre des « mendzong » ou sociétés de classe d’âge. La culture camerounaise est caractérisée par une très grande diversité, liée à sa diversité ethnique et par une grande influence des cultures francophones et anglophones1. Les forêts sacrées sont le siège des dieux et des esprits du village. Quelle que soit la cérémonie, elle sera suivie par une fête entre les deux familles. Si au terme du rite initiatique ou la’akam, aucunes des nombreuses filles ne sont enceintes, on considère le chef comme étant incapable de procréer. Pour ce qui est de sa désignation, nous en saurons davantage dans la partie réservée aux rites et pratiques mystiques bamiléké. Celui-ci, existe chez les bamilékés bien avant l’avènement du christianisme. Les filles et les fils du chef ne quittent pratiquement jamais la famille ; les premières femmes ou d’autres épouses des fils du chef sont données par ce dernier. Dès lors, porter une queue de cheval était signe de bravoure. [23] Mots pris des dialectes bamilékés. Le chef peut, sans toucher aux traditions ancestrales, prendre des mesures propres à renforcer les coutumes. Sont exclus tous ceux qui, de leur vivant, n’ont pas pu parvenir à un certain degré de sagesse. la grand-mère paternelle de la fiancée : une houe, un paquet de plantain préparé avec de la viande tournée à l’huile rouge, une calebasse d’huile et de l’argent pour ouvrir ‘’ le paquet de plantain’’. A travers elles, les Bamiléké manifestent leurs façons de considérer l’autre existence. Dans le même sens, la forêt sacrée sert aussi pour les sacrifices ; ces sacrifices à l’époque étaient considérés comme une quête non monétisée des offrandes comme on le fait à l’église lors des fêtes religieuses ou lors des cultes ordinaires ou encore dans la Bible lorsque l’on égorgeait des taureaux en sacrifice. Prononciation originale FOLEKE’ATSAN c´est á dire le chef LEKE de ATSAN, on avait prononcé Foleke’atsan et l´européen allemand a entendu FOREKE-DSCHANG. [2] Il existe près d’une trentaine de villages bamiléké dans le Nord-Ouest anglophone[3] Extrait de : Dieudonné Toukam, Parlons bamiléké. Les Bamilékés ne pratiquent pas l’excision et ces rites mentionnés ici peuvent varier d’un Royaume à l’autre mais, d’une manière générale, ils sont communs dans les plus de 100 Royaumes Bamilékés qui se trouvent dans le Tiers-Monde. Le la’akam peut donc être juste une case aménagée dans la chefferie pour le chef en initiation lequel n’a le droit d’entrer en contact avec personne d’autre en dehors des initiés. Dans la société Bamiléké, c’est la phase importante du rituel funéraire. Il faut noter que c’est le crâne d’une personne ayant fait ou accompli de grandes réalisations qui est déterré. Au carrefour Bangou, sur la route nationale […] Les différentes étapes qui constituent la matérialisation du corps correspondent au désir de se le concilier et, de se déculpabiliser à son endroit.Les comportements des Bamiléké vis-à-vis de la mort semblent modifier de façon considérable les représentations du corps dans le contexte mortuaire. Il détient son statut exceptionnel du fait qu’il représente le fondateur de la chefferie dont il perpétue la personne. En effet, n’entre au la’akam que celui qui a atteint l’âge de la procréation, et ne devient véritablement chef que celui qui est à mesure de procréer car procréer c’est aussi s’assurer de la survie de la chefferie. Les futurs époux n’ont pas besoin de se connaître avant. C’est à ce moment que l’on va discuter de la dot et indiquer au futur marié quels membres de la famille il doit officiellement rencontrer. Enfin, le peuple bamiléké est fortement attaché à ses racines. C’est ainsi que, tous les habitants de la concession peuvent aller s’y recueillir. Si la promise vit chez des oncles et/ou des tantes, le marié se doit de leur rendre visite[15] .Entre ces visites, le fiancé a eu le temps de faire connaissance avec sa belle-famille et se doit donc de l’entretenir (Tabac pour le beau-père, bois pour la belle-mère, et participation physique à la réparation saisonnière ou annuelle de l’habitation, ainsi qu’aux récoltes.). Par ailleurs, ces représentations participent activement à la reconnaissance du droit de légitimité du corps. Le fondateur de ce village un chasseur venu de Bagam reussit par ses ruses à conquérir beaucoup de terre. BAMISSINGUE – veut dire élastique. L’histoire renseigne que le Ndop provient de la région de l’Adamaoua où les tisserands Tikar l’échangeaient contre la Kola. La culture du Cameroun, pays de l'Afrique centrale, désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses habitants (24 000 000, estimation 2017). [22] Dans Anthropologie de la mort, Payot, 1975. Même pendant l’exercice de leurs fonctions, ils se contentent des noms génériques comme « Wala » (ministre) « Kem dje » (administrateur de région), « Defo » (celui qui veille sur le bébé prince) ou enfin « Tabue » (chambellan).C’est au moment de prendre leur retraite que le roi leur donne un titre suivi d’un tout nouveau nom, un ancien « wala » deviendra par exemple « Sa’a Fotso » ou « Sa’a Fossouo » et plus jamais personne ne l’appellera par le nom qu’il portait bébé, si tant est qu’il s’en souvienne lui-même. Il peut ainsi prendre soit des mesures d’ordre général, soit des mesures prohibitives, des interdits ; il peut créer des nouvelles institutions, prendre des mesures individuelles comme le retrait du commandement, l’octroi d’un titre de noblesse à l’occasion de son intronisation, ou en reconnaissance des services rendus à lui ou au village. Il y a des rites que l’on célèbre seulement aux abords de la forêt sacrée. contaminé dans le vol Air France du 17 mars 2020. Le mariage sera alors bientôt célébré. Avec le grelot en. Le Café robusta et le Cacao sont les principales cultures industrielles de cette localitéBABOUANTOU. Le corps matériel représenté par la chair et sa charpente osseuse « Bap’ne » et le corps immatériel « Juègne » esprit ou âme. Notre intention est de montrer comment ce peuple, très souvent critiqué pour être très secret, est organisé. Par exemple, un planteur de médiocre réputation, qui postulerait la responsabilité d’une fonction sociale importante, se verrait accusé de « faire de la politique ». N'oubliez pas que les bals existent avant tout pour partager la danse de façon conviviale, et qu'il n'est pas indispensable d'être un … 36[41] Haman Mana et Bisseck Mireille : Rois et royaumes Bamiléké, les éditions du Schabel, 2010, p.225[42] Op.cit[43] Les terminologies variant selon les localités. Elle doit être complétée par une participation active aux institutions sociales. Un tel planteur sera alors sollicité pour présider le « bureau » d’une association. Autres villages du HAUT NKAM : Foutouni, Fondjomekwet, Fondat, Mbeobo, Folentcha, Babouantou, Foyemtcha, Fongoli, Badounka, Babouate, Balembo, Fondjomeko, Baboutcha Nitcheu, Fonkouankem, Bafenko, Bapoungue, Fombele, Kekem, Fonti, Babone, Bassap, Fontsi, Bakassa, Bakondji, Baboutcha Ngaleu, Badoum Kassa, Fomessa I, Bakou Fotsinga, Fondjati, Bamako, Bankambe, Fopouanga, Baboutcha Fongam, Balouk. Il lui rendra régulièrement visite et la couvrira de cadeaux pour entretenir une relation continue avant de décider s’il y aura une union. En effet, le chef délègue aux chefs de quartier le pouvoir de juger les petites affaires chacun dans le territoire qui relève de sa compétence. Le titre de « souop » est réservé au premier enfant du chef né avant l’initiation. La forêt sacrée est donc très importante du fait d’abord que c’est un lieu consacré à Dieu d’une part, d’autre part, elle peut permettre d’entrepôt pour des voyageurs pendant des jours sans surveillance et il n’y a pas de risque que des biens y soient être dérobés. BAMENDJOU (Mendjo) Petit Ndjo a été appelé ainsi par un prince Baham. Selon cette religion, «ceux qui sont morts ne sont jamais partis… les morts ne sont pas sous la terre. regrouper les ressortissants des trois villages DJESSAH-KOH-POUANGO DE BANKA. Llda.revues.orgv www.Bienvenue et welcome to bamilekes.com [1] Toukam Dieudonné in Histoire et anthropologie du peuple bamiléké. Yeumbou de Bana, neveu de Taffeu Tchouaket de Baloum. En Afrique, on parle de religion traditionnelle et le peuple bamiléké au Cameroun en est un exemple. ).• Une « bonne mort -Vù Pepön » ou « Vù Kodie – mort sur le lit». BAMENDOU En bamileké Mendou signifie faiblesse, maigreur. C’est pourquoi, il est difficile d’accepter une fille dont on ne connaît pas les parents. Il s’agira d’abord de comprendre leurs origines et peuplement (I), puis de faire ressortir les éléments poignants de leur culture (II) et, enfin, de savoir comment tout ceci peut contribuer à la paix et au développement. Exemple : en cas d’adultère, elles sont purement et simplement bannies du village. BANGANG (qui aime la vérité) Bangang est un important groupement du département de Bamboutos. Arrondissement de BAFANG-BANKA (Nka’) signifie Lumière, la lumière qui éclaire les gens, qui leur permet de voir. Les femmes du chef. – Les noms dictés par le hasard du calendrier ou les évènements particuliers : Un enfant de sexe féminin né le « dzedze », jour de la semaine réservé à la réunion hebdomadaire du puissant groupe de « Djie » (principal groupe religieux du groupement) portera le nom de « Djuidje » ou l’épouse de Djie. Les cercles, les losanges, les lignes et les gongs sont autant de figures qui donnent au Ndop le prestige qui est le sien. Elle est complexe et ressort quatre points : l’importance des rituels d’Inhumation du corps organisé chaque soir par les sociétés secrètes et les sociétés de danses, la toilette funèbre, le cercueil et l’espace d’inhumation. C’est la cérémonie qui coûte le moins cher. Quoiqu’il en soit, la période de deuil est toujours plus longue lorsqu’il s’agit d’une femme. Cet événement présente des zones d’ombre en ce qui concerne les Bamiléké. Ce sont ces rites qui garantissent la cohésion, la morale, l’ordre social et la survie du groupe. Nous avons décidé de ne pas nous embarasser de complexes. Il s’éteint en 1955 par suite d’une longue maladie. La dot chez les Bamilékés est l’ensemble des cadeaux que le futur marié offre à la famille de sa femme. Jusqu’à son mariage, elle est placée sous la surveillance d’un « Tsofo » ou serviteur. Le 1er roi de bafang s’appelait DJATCHOUA (1645-1685), NGANJUI Gaston, le 11 ème et depuis 1962 KAMGA NGANJUI RENE, le 12ème. [34] Elle peut être retrouvée partout mais de manières distinctes. En effet, les hommes et les femmes s’en vont au marché pour prendre des nouvelles, se retrouver, parler entre eux. La croyance en cette deuxième étape de vénération du corps est une particularité locale. Pratiques corporelles et rituels d’enterrement. Elle aura droit à des funérailles grandioses, et aux rites de vénérations. Ce statut particulier des mères de successeurs est illustré par la position des mères de chef (“mafo”), qui reçoivent du chef une portion de terre, un champ de bambous et quelques filles de serviteurs à marier sous le régime “ta nkap”, et président dans leurs quartiers les sociétés de femmes[17] .¨. | L’éducation à la vie et la préparation au mariage diffère selon qu’on est garçon ou fille. Dans la tradition, ses graines se mangent en chiffre impairs ; cependant, les jumeaux et jumelles les consomment en chiffre pairs. Nous devons prendre ou reprendre conscience de tout ce qui fait notre spécificité spirituelle propre, l’endosser ensuite fièrement et le projeter fortement vers tous ceux qui croisent notre chemin. APERÇU GÉNÉRALE DU DÉPARTEMENT DU NKAM. Les Vhi et les Bafang se livraient habituellement les guerres, jusq´à ce que les Vhi capitulent et devinrent esclaves des Bafang. – Les noms dictés par les conditions particulières de naissance : Nous rangeons dans cette catégorie les jumeaux, les enfants qui les suivent immédiatement dans la lignée maternelle et les enfants arrivés en position de siège au moment de leur venue au monde. Les religions importées et tous leurs complices ont tenté en vain de le couvrir de boue dans le but de ternir son éclat afin de mieux imposer leur point de vue. Ce n’est qu’exceptionnellement qu’une même fille subit deux cures de « ndjak ». Il y apprend aussi à ce qu’il doit faire et ne pas faire, comment il doit le faire; bref, son rôle au sein de la chefferie et son comportement. Ils sont dans l’arbre qui frémit, ils sont dans le bois qui gémit, Ils sont dans l’eau qui coule. Ce visiteur doit alors saisir sa chance et considérer l’enfant comme sa fiancée. Le corps en tant que matériel humain est confondu avec l’esprit invisible. L’analyse des habitudes collectives des Bamiléké dans le contexte mortuaire ne permettrait-elle pas d’apposer un regard différent quant à l’étude des gestes d’accompagnement significatifs à la fois purificatoires et libératoires qui entourent cette séquence mystérieuse et inéluctable du corps dans le passage de la vie à la mort ? La première chose à faire est de prendre un coq pour aller demander au devin si la personne mérite d’avoir une sépulture : c’est le devoir du chef de famille. Quelle que soit la méthode de choix, une fois l’accord conclu entre les deux familles, les fiancés se rencontrent enfin le fiancé se rend chez sa promise et il lui est présenté par le père de celle-ci. Si la femme accouche alors qu’elle est dans un magasin, c’est pareil. - Le kwah : C’est une danse traditionnelle exécutée tant par les hommes que les femmes lors du décès ou les funérailles d’une femme. Ce nom est particulièrement prisé par les mamans qui ont perdu à la suite plusieurs bébés ou des enfants en bas âge. [9] M.Moisel, Das Hinterland der Kameruner Nordbahn (Mitteilungen aus den deutschen Gebieten, band XXV), Berlin, Bâle, 1912[10] Rév.S.W.Koelle, missionnaire anglais auprès d’anciens d’esclaves libérés à bord de bateaux négriers par des croiseurs britanniques et installés à Freetown en Sierra Léone. Un mot égyptien ancien comme un mot africain possédant plusieurs significations, donc la graphie ou son « Khe » a plusieurs significations et interprétations selon le contexte. Le nouveau chef (le Fuo ou le Fô ou le Fon chez les Anglophones de la région du Nord-Ouest) y fait immoler une chèvre, il offre de la nourriture, du sel, de l’huile de palme, le ndindim (jujube) et d’autres objets prescrits par la coutume. BANSOA En bamileke, Sâ veut dire Sorcellerie, magie. S’agissant des garçons, le chef n’avait pas le droit de mort sur eux même en cas d’adultère avec ses femmes ; il ne pouvait qu’ordonner qu’on les chasse du village après les avoir dépouillé de tout. Ils sont bel et bien vivants, et à partir du monde spirituel ou ils sont, ils continuent même de s’intéresser à nous, leurs proches et descendants encore sur terre. Après les fiançailles, la famille du fiancé débarque «à l’improviste» chez la jeune fille et fait semblant de l’enlever. [34] « Religion» Microsoft® Études 2008 [DVD]. Le « souop » est l’objet d’une considération particulière ; il est membre de sociétés importantes et le titre est héréditaire. L’anthropologue africaniste Louis-Vincent Thomas a consacré toute son œuvre abondante à ce seul sujet. Autres villages de la MIFI, du KOUNG KHI et des hauts plateaux : Badeng, Bapi, Baleng et Bangang Fondji, Batoufam, Bandrefam.Bameka, Bangam, Bapa, Boandenkop, Bahouan. De toutes les femmes du chef, quatre sont liés à son règne, et quittent automatiquement la chefferie à sa mort : (en prenant l’exemple de Batoufam, il s’agit de) Mehewe-guep : 1ère épouse, elle commande le grand quartier de femmes ; Djuikam : 2ème épouse qui commande le petit quartier de femmes ; Mekouokam : elle seconde mehewe-guep au grand quartier de femmes ; Mebekam : elle seconde djuikam au petit quartier de femmes. – Le pouvoir judiciaire : le chef est juge suprême de la chefferie, il juge sans appel les causes graves que lui ont transmises les tribunaux de quartier. Fe’efe’e; Toni Toni; Musique; Danse Traditionnelle; Education au Milieu; Divers Workshops; Loisirs et expression corporelle. Abrégé FECUGA, c’est un évènement culturel né à la suite des festivités marquant le « retour à la culturel ». Please try again later. Cela impliquerait donc que KEMET veut dire : Les frères du Haut Pays, ou les frères de la région haute, renvoyant à la Haute Égypte. Ils arrivent en région Tikar vers le milieu du XIIe siècle, avant de se diviser, vers 1360, à la mort de leur dernier souverain unique, le roi Ndéh. La chefferie Babouantou est située à 15 km environ au Nord-Est de Bafang et dans l’arrondissement de Bandja. Les échanges étaient en effet les seuls moyens de se procurer les biens qu’on ne produisait pas. Selon la seconde explication, le mot « bamiléké » viendrait de l’expression de la langue Foto (région de Dschang) « Pe me leke » qui signifie « les habitants des montagnes et des ravins ». Le propriétaire du Cabinet d’Avocats Maitre, Woappi Zacharie, sis à l’ancien immeuble PMUC Ã, Prevue à 14h, la séance de travail sollicitée par le, nouvel Exécutif Communal de Bandja demarre Ã. Elle a sa concession à part et y reçoit ses visiteurs. Le gène « Tok/Tioum » à l’origine du pouvoir surnaturel, se fixerait soit sur le foie soit sur le cordon ombilical. C’est le titre donné à la mère du chef (qui est une épouse du chef défunt) ou à son héritière (qui se trouve ainsi être une des sœurs du nouveau chef). le père de la fiancée : une grande calebasse d’huile, une petite calebasse d’huile, deux fagots de bois, un sac d’ébène, un sac d’arachides décortiquées, et de l’argent[14] . l’ Harmattan.2010. En outre, la coutume de distribuer continuellement les titres de noblesses à ceux qui les demandent, les méritent et sont capables de les payer, permet au nouveau chef de s’affranchir très vite de la tutelle de la noblesse laissée par son père pour s’appuyer sur celle créée par lui-même.

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