C’est bien cassé ! Seulement, il n’y a pas de danger ! Faites une marge supplémentaire de trois carreaux à gauche. Vraiment, tu es d’une indifférence ! En quoi ça, ironiquement ? Mais non ! laisse mes papiers tranquilles à la fin des fins !… (Il s’est substitué à Julie qu’il a fait passer à gauche de la table.) Je t’en prie, viens ! Non ! L’ouvrant et appelant d’une voix rude.) Conséquence : prochainement, adjudication de cette nouvelle… fourniture militaire ; et moi, comme fabricant de porcelaine, j’ai décidé de soumissionner. Ah ! Je ne comprends pas : ça devrait être entre « ébrécher » et « ébriété ». Rose !… Rose ! Comme ça, tu me ficheras la paix avec mes bas !…. Oui ? (Changeant insensiblement de ton.) ( Déconnexion / Eh ! Je peux vous en parler savamment : j’en ai eu une, qui m’a duré cinq ans ! Se levant et à Chouilloux au moment d’aller porter la boîte à Julie.) j’aime mieux quitter la maison ! Il va jusqu’à sa table, sur laquelle il prend des papiers qu’il range nerveusement dans un dossier avant de sortir. Monsieur Truchet, mon cousin, que vous avez eu l’extrême amabilité…. Oui, mais Toto a sept ans comme lui ! Je lui marchande une domestique, maintenant ! je t’engage à rire ! Ah ! Ah ! pardon !… monsieur Chouilloux ! C’est une dame qui venait pour que Monsieur lui arrache une dent. — l’entérite relâchée…. Que c’est bête ce que tu dis-là ! Reçois-les ! Eh ! Je t’en supplie, dépêche-toi ! Je ne l’ai pas inventé, n’est-ce pas ? Ce besoin de faire le ménage partout ! (Apercevant le seau laissé par Julie.) Oh ! (Courant par l’extrême gauche, avec son verre à la main, entr’ouvre la porte du pan coupé et appelant.) Consignes d'écriture. la moindre des choses, voyons ! Je te demande pardon ! Qu’est-ce que vous en savez ? Alors, ce n’est pas la peine d’avoir une bonne, si elle ne te sert à rien. Et tenez ! Moi ? Je te crois, parbleu ! bien, c’est « ma mère ». Oh ! Absolument ! Si tu crois que ça m’intéresse ! Oh ! zut ! En tous cas j’ai cherché dans les E ; c’est plus logique que dans les Z. Ah ! Ça a l’air d’une femme bien charmante que madame Follavoine. C’est toi qui as trouvé. Elle est entourée par une équipe survitaminée pour être à la hauteur et suivre le rythme imposé. Eh ! Eh ! » en parlant de ton fils ! Cette façon de dire : « Ta mère ». seulement c’est un petit garçon. Ça ne pèse pas son poids ! Pourquoi c’est toi qui m’as porté dans tes flancs ! « tu en vends, tu en vends »… comme tu vends d’autres choses ; tu es fabricant de porcelaine, c’est tout naturel que tu vendes les articles qui relèvent de ton industrie ; c’est normal, c’est bien ! Tu trouves que je n’ai pas fait assez pour lui depuis qu’il est né ?… et surtout avant ?… tu trouves que ce n’est pas suffisant de l’avoir porté pendant neuf mois dans mes flancs !…. Commentaire On purge Bébé Scène 1 Georges feydeau, dramaturge de la fin du XIX° et du début du XX° s’est particulièrement illusté dans le … Eh ! Tout ça, parce que j’ai eu le malheur d’apporter mon seau de toilette dans ton cabinet de travail ! En quoi ça peut-il intéresser un fabricant de porcelaine de savoir où sont les Hébrides ? Je te dis de venir ! Et vraiment, entre la santé de Toto et vos intestins, je trouve que !…, D’ailleurs, madame, je vous assure !… je ne sais même pas jusqu’à quel point une purge est bonne pour monsieur votre fils…. Il n’y a pas de snobisme ; tu peux faire un faux mouvement, me flanquer ton seau par terre, je n’ai pas envie d’avoir tes eaux sales sur mon tapis. Eh bien, croyez-moi monsieur ! Je suis honteux pour toi de voir dans quel état tu oses te montrer ! Émeline Bayart, par le décor et les costumes, place dans son époque ce texte écrit en un acte et composé de six scènes musicales. Tu trouves qu’un seau de toilette est fait pour s’asseoir ? un échantillon de mon industrie ! mais je me rends compte très bien de ce qu’avec des…. Il n’y a pas de quoi faire une affaire pour un peu d’Hunyadi-Janos ! Je ne peux pas dire ça de la mienne !… Tous les matins, c’est la première sortie ! Voilà. Monsieur Chouilloux ! (L’imitant.) Et c’est à vous, madame, cette charmante petite fille ? Feydeau Knock, Jules Romain, Acte I Les trois textes du corpus étudiés ont été écrits de 1665 à 1923.Le texte A, extrait de la scène 3 de l’acte IV de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière, met en scène un créancier Mr Dimanche qui rend visite à son client Dom Juan, afin de réclamer son argent. Pardon ! qu’est-ce que j’ai dit, sacrebleu ? une autre fois, quand tu auras un reproche à me faire…. Oh ! Au Mais non !… En voilà des choses à dire à un enfant. non ! Ils parlent tous deux à la fois. Toutes les corvées c’est pour moi ! Mais il n’a rien, monsieur Chouilloux ! A propos du livre "On purge bébé" On purge bébé est une pièce de théâtre en un acte unique du dramaturge français Georges Feydeau (1862-1921), jouée pour la première fois le 12 avril 1910 au Théâtre des Nouveautés à Paris.. Véritable comédie vaudevillesque, On purge bébé se divise en onze scènes qui racontent l'histoire des Follavoine, une famille bourgeoise. Eh bien, moi non plus ! Tenez ! Tu as sept ans ! Bastien !… Je ne les connais pas ! Merci. C’est entendu ! çà, tu perds la tête ! parce qu’on ne sait jamais, dans la vie, si on aura toujours des gens pour vous servir. Quoi ? Oh ! Ah ! ». J’ai sonné, cependant ; et on m’a ouvert. tu es un petit homme ! bien, merci ! Tu m’apportes ton seau de toilette ici, à présent ? Evidemment, il n’en faut pas plus pour contrarier Madame Follavoine, avec ses bas sur les chevilles et ses cheveux bataillant avec les bigoudis, qui tient absolument à ce que son mari administre un purgatif à fils. Déjà ! Voilà un père ! Mais non ! En quoi veux-tu que ça m’intéresse le régime de Plombières de M. Chouilloux, puisque pour Bébé c’est Châtel-Guyon ! Texte C: Ionesco, La Leçon, 1951, éd. Mais absolument ! Enlevez donc le seau de madame. Tiens, fais « hhah » dans le nez de monsieur ! C’est décidé qu’on purge Bébé ; eh ! Ta mère habite Dusseldorf, ça ne peut être que maman. Chaque fois que je le confie à sa grand’mère…. Ah ! Mais je ne pouvais pas lui répondre ça, à cet enfant ! M. Chouilloux, qui est un homme intelligent, me comprend très bien. Laissez-moi ! Ta mère ! Ah ! pour te moquer de moi : (Contrefaisant sa voix.) C’est possible ! Ce n’est pas des jarretières, parce qu’on n’en fait pas des jarretières ; mais puisque j’en fais des jarretières, ça devient des jarretières. Evidemment ! C’est un homme qui, actuellement, peut m’être très utile…. Tu as quelque chose à lui reprocher ? Je dis ce que je pense, monsieur Chouilloux ! c’est malin ! Deux sur mille, oui ! Là ! Et moi qui… Oh ! je l’ai assez vu celui-là !… remporte-moi ça ! Chouilloux aurait pu même se demander ce que cela voulait dire ! Gallimard. Eh ! et va ranger chez toi (Grommelé entre ses dents.) Je regrette ! Mais jamais de la vie ! » Je m’en fiche, moi, des Chouilloux. Ehé !… Il ne veut pas qu’on fasse boire son papa ! ah ! Mais non, madame, je vous dis, je n’y ai pas été !… (Revenant à ses moutons.) Du tout ! (Il élève le vase en l’air comme pour le lancer par terre, puis se ravise.) (Secouant rageusement son seau de toilette sur la table tout en parlant.) Ah ! Tu étais obligé d’inviter son amant ! (À son mari.) mais non ! « Où qu’c’est qu’il est le lac Michigan ? Droits : domaine public . Voilà ! C'est pas moi qui range ici ! Oui ! pour que tout soit cassé, ébréché ! naturellement ! Les Mêmes, Rose, Madame Chouilloux, Truchet, Dernière modification le 21 juillet 2019, à 10:43, https://fr.wikisource.org/w/index.php?title=On_purge_bébé_!&oldid=9775995, licence Creative Commons Attribution-partage dans les mêmes conditions. Mais il ne s’agit pas de savoir si tu es bien ! ( Déconnexion / Ça te gêne qu’il soit cocu ? Je t’en prie, mon chéri, prends ta purgation. C’est du joli ! Mais vous ne savez pas si à Châtel-Guyon… ? Maintenant est-ce un bien ? En cadeau bonus, on chante accompagné par le talentueux pianiste Manuel Peskine ! Oui ? ça va bien ! Oui ! bien, oui, mon Dieu, c’est embêtant ; mais il n’en mourra pas. Pour mon fils ! Aller dire à ce malheureux qu’il est cocu ! Étouffant d’indignation, il aperçoit près de lui sur le guéridon l’autre verre d’Hunyadi-Janos. Ça m’est égal !… C’est ainsi qu’on m’a appris à faire tout par moi-même !… et à ne compter que sur moi ! Oh !… rien ! Hein ? On te donnera la pastille avant ; seulement, après, tu prendras ta purgation ? Ah ! Mais non, pas de la boue ? tout ça est si intéressant ! Voilà : c’est le nom de l’État qui ne me revenait pas ! C’est grace à son nom que je suis revenue pour voir une nouvelle fois On purge Bébé et je ne regrette absolument pas. Non ? Oh !… tu ne peux même pas faire ça pour ton fils ? Mais puisque c’est le contraire, le régime de Plombières ! Ah ! Je ne suis pas là pour écouter des histoires ; j’ai à purger Bébé ! Ah ! (S’asseyant sur le fauteuil à droite de la table.) Ou alors, je ne sais pas : une fois sur mille ! non ! laisse-moi donc tranquille ! C’est vrai ça ! Ah ! Toutes les corvées, alors ? Ah ! Voilà ! tu ferais mieux. là, voyons ! voilà le verre ! On purge Bébé de Georges Feydeau Pièce en un acte, créée le 12 avril au théâtre des Nouveautés.
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