Problématique

Le positionnement du squelette en rapport avec les contraintes musculaires est sous la dépendance du système nerveux moteur, encodé génétiquement.

Le système nerveux moteur reste sous influence des afférences sensitives, principalement; des capteurs provenant des muscles oculo-moteurs, de l’oreille interne et des muscles de l’appareil manducatoire (articulations temporo-mandibulaires). Tout dérèglement de un ou plusieurs de ces capteurs sensoriels trompe(nt) le système nerveux moteur qui va donner des informations aux fibres (muscles) toniques pour rééquilibrer le squelette qu’il pense, à tort, en déséquilibre.

Le système nerveux moteur, trompé par les informations des afférences sensitives, va tout mettre en œuvre pour rétablir un équilibre en rapport avec les informations reçues.

On rentre alors dans un système auto-entretenu de l’instabilité posturale (défaut de posture).

Ce phénomène peut être provoqué par l’accumulation de mauvaises positions, le travail, l’âge et les désordres métaboliques qui se sont installés au cours du temps.

Cette instabilité provoque des dysfonctionnements articulaires et présente des déficiences avec comme conséquences des risques de : douleurs lombaires, douleurs articulaires, tensions musculaires, usure des cartilages, pertes de rendement physique, troubles psychiques, douleurs chroniques qui peuvent conduire à la dépression…

L’instabilité posturale est généralement la conséquence des dérèglements des capteurs sensoriels, mais une instabilité posturale peut être aussi la cause de pathologies de ces capteurs ; problèmes de vue (muscles occulo-moteurs), d’oreille interne ou dysfonctionnement des muscles de l’appareil manducatoire.